Nos deux mains se joignent
Et soudain l'éclatant soleil
De nos contacts épidermiques
Et la valse lente de nos promesses
Dansantes du crépuscule jusqu'à l' aube.
Lorsque les paupières se ferment
Et que leurs caresses glissent sur nos visages endormis comme des fils de soie,
Il y'a cette lenteur et cette pesanteur qui prennent place autour, dans le silence, au bord de l' abîme
Vertige du matin de nos corps tombés dans la mer.
Souvent je revois ces instants
Las de ne pas avoir su les retenir assez de temps.
Je repense alors à la joie spontanée et aux éternels soleils
Des mots à moitié prononcés, étouffés de baisers.
Je revois là cette main, et ce sourire vermeil.
Et je me demande encore: "N'a-t-on jamais assez aimé ? "
Encre et papier ? Je n' ai point.
Il ne me reste que le crayon.
Pour dessiner un trait, fugace pensée. Saisir l'essentiel de la courbe, pour suggérer à peine...Le mouvement de son cou diaphane.
À toi qui fût pour moi le seul rempart contre le néant. Entre nous des océans. Au bord de tes lèvres je sais que j'ai aimé comme le marin dévouvrant le rivage après un long voyage.
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